Hijra ou non?(hijra: immigration vers un pays musulman)

Publié le par Oum Ayoub

                            la hijra obligatoire ou non?

Concernant la terre non-musulmane où les musulmans sont persécutés à cause de leur religion :

Tous les savants sont d'accord pour dire que ces musulmans doivent émigrer de cette terre, sauf s'ils n'en ont pas les possibilités. Le verset coranique est clair : "A ceux dont ils prendront l'âme et qui auront eu des manquements vis-à-vis d'eux-mêmes, les anges diront : "Où étiez-vous ?" Ils répondront : "Nous étions faibles sur terre." Ils leur diront : "La terre n'était-elle pas assez vaste pour que vous y émigriez ?" Voilà ceux dont le refuge sera l'enfer, et quel mauvais lieu. Sauf ceux qui étaient faibles, hommes, femmes et enfants, ne trouvant pas de moyen et ne trouvant pas de voie" (4/97-98).

Concernant maintenant la terre non musulmane où les musulmans ne sont pas persécutés :

Les musulmans doivent-ils émigrer également de cette terre ? En fait les textes disent plusieurs choses à ce sujet :

Différents textes :

Il y a une première catégorie de textes (versets et Hadîths) tels que ceux que vous avez dû lire, dont la lettre dit que le musulman ne doit résider que dans un pays musulman et que les musulmans qui résident ailleurs doivent systématiquement en émigrer pour venir s'installer en terre d'Islam. L'émigration est mentionnée dans ce verset : "Ceux qui ont apporté foi, émigré et lutté par leurs biens et leurs personnes dans le chemin de Dieu, et ceux qui ont donné refuge et assistance, ceux-là sont alliés les uns des autres. Quant à ceux qui ont apporté foi et n'ont pas émigré, vous n'aurez pas de lien d'héritage (wilâyah) avec eux jusqu'à ce qu'ils émigrent..." (8/72). Comme Hadîths du Prophète, il y a celui rapporté de Burayda (rapporté par Muslim, n° 1731). Et il y a ces autres : "Je suis innocent [= je désavoue] tout musulman qui réside parmi les polythéistes" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 1604, Abû Dâoûd, n° 2645) ; "Dieu n'acceptera aucune action de la part de quelqu'un qui s'est converti du polythéisme à l'islam tant qu'il ne quitte pas les polythéistes" (rapporté par An-Nassaï, n° 2528). Il y a encore celui rapporté par Abû Dâoûd (n° 2787), celui rapporté par An-Nassaï (n° 4177). (Voir aussi Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, Hadîths n° 369, 636, 2857). Un autre Hadîth dit d'ailleurs : "L'émigration ne cessera pas tant que ne cessera pas le repentir" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 2479).

  • Et puis il y a le Hadîth qui dit : "Plus d'émigration après la conquête (de La Mecque)…" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 2631, Muslim, n° 1864).

  • Enfin, il faut savoir qu'en Abyssinie (dans la Corne d'Afrique) un groupe de musulmans s'était installé à l'époque où le Prophète (sur lui la paix) vivait encore à La Mecque ; or certains de ces musulmans y demeurèrent toujours après l'émigration du Prophète à Médine jusqu'à encore six années. Abû Mûssâ al-Ach'arî raconte : "Nous avions appris la nouvelle de la sortie du Prophète quand nous habitions le Yémen. Nous émigrâmes et partîmes alors, deux de mes frères et moi, dans un groupe de cinquante-deux personnes des miens. Nous partîmes sur un bateau. Notre bateau nous déposa auprès du Négus en Abyssinie. Nous rencontrâmes là-bas Ja'far ibn Abî Talib et ses compagnons. Ja'far nous dit : "Le Prophète nous a envoyés ici et nous a dit d'y demeurer. Restez-donc avec nous." Nous restâmes donc avec lui jusqu'au moment où nous partîmes tous ensemble. Nous rencontrâmes le Prophète quand il vainquit Khaybar..." (rapporté par Al-Bukhârî, n° 2967). Le départ de Ja'far pour Médine survint quand le Prophète envoya 'Amr ibn Umayya auprès du Négus pour lui demander de lui renvoyer ses Compagnons (Fat'h ul-bârî 7/607). L'arrivée de Ja'far auprès du Prophète eut lieu au moment de la victoire sur Khaybar, comme l'a dit Abû Mûssâ ; or Khaybar a eu lieu au début de l'an 7 après l'hégire, donc bien après l'émigration du Prophète à Médine.
    Un des commentaires de cette parole de Abû Mûssâ est que "la sortie du Prophète" dont il parle ici est son émigration à Médine (cf. Fat'h ul-bârî 7/238) ; quant au fait que le bateau accosta en Abyssinie, il semble que ce soit un vent violent qui l'y ait obligé (cf. Fat'h ul-bârî 7/239) ; enfin, il est possible que ce ne soit pas en l'an 6 de l'hégire que Abû Mûssâ ait quitté le Yémen pour rejoindre le Prophète dans sa nouvelle ville mais beaucoup plus tôt, dans les temps qui suivirent l'émigration du Prophète [le bateau qu'il avait pris devait peut-être le déposer sur un port de la Mer Rouge, d'où il avait l'intention de rejoindre ensuite Médine], mais que ce soit en Abyssinie qu'il séjourna plus longtemps que prévu, parce qu'il y rencontra Ja'far qui lui demanda de rester avec lui jusqu'à l'arrivée de la permission du Prophète de le rejoindre (cf. Fat'h ul-bârî 7/238 : "wa yahtamilu anna iqâmata Abî Mûssâ bi ardh il-Habasha tâlat, li ajli ta'akhkhuri Ja'far 'an il-hudhûr ila-l-Madîna hattâ ya'tiyahu-l-idhnu min an-Nabiyy sallallâhu 'alyhi wa sallama bi-l-qudûm").

     

    Différents avis parmi les savants :

    Il y a des savants qui lisent les textes de la première catégorie ci-dessus d'une façon qui ne prend en compte que leur lettre : un musulman ne doit habiter que dans un pays musulman. C'est l'avis d'un certain nombre de savants ; d'après As-San'ânî cet avis serait même celui de la majorité des savants (Subul us-salâm, As-San'ânî, tome 4 pp. 1334-1335) ; c'est aussi l'avis d'un savant tel que Al-Albânî récemment (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, tome 6 pp. 848-855).

     Les savants tenants de cet avis considèrent que lorsque le Prophète était à Médine, il était obligatoire pour les musulmans habitant d'autres cités d'en émigrer et de partir s'installer eux aussi dans la ville du Prophète, et ces musulmans devaient le faire afin de ne pas rester dans un pays non musulman, celui-ci n'appliquant pas les règles de l'islam (voir Shar'h Muslim, tome 13 p. 7). L'émigration est donc obligatoire non seulement pour le musulman qui est persécuté mais aussi pour le musulman qui habite dans une terre non-musulmane, qu'elle qu'y soit sa situation. Quant au Hadîth "Plus d'émigration après la conquête (de La Mecque)…", il signifie que la question d'émigrer de La Mecque ne se pose plus parce que celle-ci fait justement désormais partie des terres d'Islam (Idem, tome 13 p. 8)

    D'autres savants replacent les Hadîths de la première catégorie dans le contexte dans lequel ils ont été énoncés. Selon eux, lorsque le Prophète était à Médine et que la conquête de La Mecque ne s'était pas encore faite, il était obligatoire, pour les musulmans habitant d'autres cités, d'en émigrer et de partir pour Médine ; toujours selon ces savants, ces musulmans devaient le faire afin de renforcer la position du Prophète à Médine, celui-ci y étant en butte à une opposition de la part d'autres cités. Après la conquête de La Mecque, en revanche, la source du plus grand danger sur la scène intérieure de l'Arabie était écartée ; de plus, les Arabes se mirent alors à se convertir à l'islam ou, au moins, à ne plus s'opposer au message du Prophète. Le Prophète dit donc : "Plus d'émigration après la conquête (de La Mecque)…", ce qui signifie que l'émigration vers Médine n'est plus obligatoire. C'est là l'avis de Al-Khattabî (Fat'h ul-bârî, tome 6 pp. 48-49, tome 7 p. 286). Quant aux Hadîths interdisant de résider dans une terre non-musulmane, ils concernent uniquement les terres non-musulmanes où le musulman est persécuté, et non pas les terres non-musulmanes où le musulman peut pratiquer sa religion (c'est ainsi que Ibn Hajar a interprété ces Hadîths : Fat'h ul-bârî, tome 6 p. 48, de même qu'il a cité Al-Mâwardî qui a dit la même chose : Fat'h ul-bârî, tome 7 p. 285) ; peut-être que ces Hadîths concernaient aussi le moment où les musulmans avaient systématiquement l'obligation d'émigrer vers le Prophète, c'est-à-dire la période où le Prophète était à Médine et alors que la conquête de La Mecque n'avait pas encore eu lieu (je n'ai pas vu cette interprétation et ne fais qu'émettre une supposition).

    D'autres savants encore sont d'avis que, avant et après la conquête de La Mecque, pour les musulmans habitant une cité où ils n'étaient pas persécutés pour leur religion, il était seulement recommandé d'en émigrer et de rejoindre Médine. C'est là l'avis de Abû 'Ubayd (Shar'h Muslim, tome 13 p. 7). An-Nawawî a fait, du Hadîth n° 1731 rapporté par Muslim à partir de Burayda, une interprétation qui va dans le même sens (Shar'h Muslim, tome 12 p. 38). Cet avis permet de comprendre pourquoi, comme l'a rapporté Al-Bukhârî, Ja'far et d'autres musulmans demeurèrent encore 6 années en Abyssinie et ne rejoignirent pas immédiatement le Prophète à Médine : l'émigration vers Médine pour un musulman qui n'était pas persécuté était seulement recommandée, elle n'était pas obligatoire. Comment les savants de cet avis comprennent-ils alors le Hadîth : "Plus d'émigration après la conquête (de La Mecque)…" ? Ils partagent l'interprétation selon laquelle il signifie que l'Emigration particulière vers Médine – émigration dont le Coran fait l'éloge appuyée quand il parle des Emigrants qui étaient avec le Prophète – n'est plus possible après la conquête de La Mecque (cf. Shar'h Muslim, tome 13 p. 8). Quant aux Hadîths interdisant de résider sur une terre non-musulmane, ils concernent uniquement les terres non-musulmanes où le musulman est persécuté (c'est ainsi que Ibn Hajar a interprété ces Hadîths : Fat'h ul-bârî, tome 6 p. 48, de même qu'il a cité Al-Mâwardî qui a dit la même chose : Fat'h ul-bârî, tome 7 p. 285). C'est ce devoir d'émigration, à cause de la persécution, qui "ne cessera pas", comme l'a dit l'autre Hadîth. Cependant, conformément à ce que dit le verset 4/97-98, Dieu ne fera pas rigueur à ceux qui, même dans ce cas, n'auront pas eu les possibilités d'émigrer

    fatwas

    hijra obligatoire:

    Question Comment l’immigration peut-elle être effectuée dans ce siècle pour soutenir la cause d’Allah?


    Réponse :

    Réponse:

    Louange à Allah

    L’immigration qui s’inscrit dans le chemin d’Allah est celle consistant à quitter la terre de shirk (idolâtrie) pour s’installer dans un pays musulman à l’instar du départ des musulmans de La Mecque pour se réfugier à Médine. Celle-ci était devenue une terre d’Islam à la suite du serment d’allégeance prononcée par des représentants de ses habitants qui lui demandèrent de se déplacer pour se fixer chez eux.

    L’immigration peut aussi consister à se déplacer d’un pays de shirk vers un autre pays où sévit un shirk moins mauvais, moins dangereux pour les musulmans. C’était le cas du départ de La Mecque de certains musulmans pour se réfugier en Abyssinie. C’est Allah qui assiste. Puisse Allah bénir et saluer notre prophète, sa famille et ses Compagnons.


    Avis de la Commission Permanente,12/50. (www.islam-qa.com)

    hijra non obligatoire

    Alors le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit :

     
    "Je te fais la bay'ah sur la condition que tu adore Allah, que tu accomplisse la prière, que tu acquitte la zakâh, et que tu te sépare du mécréant."

    (Rapporté par Ahmad (4/357,358,360,363,364) et Tabarâniyy (2/343,356,358). Ce Hadith est confirmé par un autre semblable de Ka'b Ibn 'Amr. Authentifié par Cheikh Albâni r.a. - Voir "Silsilat oul Ahâdith As Sahihah" - Volume 2 / Page 227)



    Il est également rapporté du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) qu'il a dit:

    Ceux qui vivent avec les polythéistes, dans leur pays sont désavoués.

    (Rapporté par Muh'ammad Ibn Makhlad al-'Attâr dans son "Muntaqâ", et par Tabarâniyy. Considéré comme "Hassan" (fiable) par Cheikh Albâni dans "Silsilat oul Ahâdith As Sahihah" - Volume 2 / Page 398)

    En effet, Ibné Hadjar r.a. indique que ces Hadiths n'ont pas une portée générale et absolue. Si c'était le cas, ils se poseraient en contradiction avec d'autres Traditions où il est explicitement mentionné que l'obligation du "Hidjrat" (émigration) pour le musulman a pris fin avec la libération de Makkah en l'an 8 de l'Hégire… (Personnellement, l'explication avancée par Ibné Hadjar r.a. pour ces Hadiths me semble être très judicieuse, Wa Allâhou A'lam !) Ainsi, dans son ouvrage "Fath oul Bâriy" (commentaire du "Sahîh Boukhâri"), il cite deux Hadiths:

    Le premier est exactement le même que celui qui a été reproduit plus haut et le second a un sens très proche du dernier... Commentant ces Hadiths, il écrit en substance que ceux-ci s'appliquent à celui qui craint pour sa foi et sa condition religieuse

    Cette approche est d'ailleurs confirmée par des propos tenus par Aïcha (radhia Allâhou anha), lorsque l'on lui avait posé la question concernant la nécessité d'émigrer (après la libération de Makkah)… Elle avait alors répondu qu'il n'y avait plus de "Hidjrat" (émigration) aujourd'hui et, qu'auparavant, les musulmans devaient émigrer pour protéger leur foi; maintenant qu'Allah avait fait renforcé l'Islam, le croyant pouvait adorer Son Seigneur où il le voulait… (Boukhâri)

    Ibné Hadjar r.a. toujours, commentant ces propos de Aïcha (radhia Allâhou anha) écrit que celle-ci a exprimé que la raison d'être ("'Illah") justifiant l'émigration est la crainte que l'on éprouve pour sa foi et sa religion; la prescription ("Houkm") dépendant toujours de sa raison d'être ("'Illah"), cela signifie qu'à partir du moment où le croyant peut faire l'adoration d'Allah sans crainte, il ne lui est pas nécessaire d'émigrer, et ce, quelque soit l'endroit où il se trouve. C'est d'ailleurs ces propos de Aïcha (radhia Allâhou anha) qui ont conduit Al Mâwardiy r.a. à affirmer que:

    "Lorsqu'on peut exprimer sa religion dans un pays mécréant, ce lieu devient une terre d'Islam; y résider devient alors préférable que le quitter en raison de l'espoir que sa présence conduise d'autres à l'Islam."(Ref: "Fath oul Bâriy" - Volume 6 / Page 39 et Volume 7 / Page 229.)

     

  • Ibné Hazm r.a., pour sa part, écrit au sujet des Hadiths qui interdisent au musulman de résider aux côtés des non musulmans que cela concerne les "espaces de guerre" ("Dâr oul Harb"). Personnellement, je n'interprète pas ceci comme étant une condamnation en soi de la vie parmi des non musulmans... C'est plutôt le fait que cette présence parmi les non musulmans contribue à augmenter la puissance du "Dâr oul Harb" qui justifierait cette prohibition éventuelle...: Ce qui me pousse à penser cela, c'est que Ibné Hazm r.a. lui-même fait remarquer que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) avait envoyé des Compagnons (radhia Allâhou anhoum) en tant qu'"Âmil" (agents responsables pour collecter les taxes) à Kheïbar: S'il est vrai que les musulmans avaient gagné la bataille qui s'y était déroulée et que cette terre n'était donc plus un "espace de guerre", il n'en reste pas moins qu'elle était peuplée majoritairement par des juifs.

     

    Enfin, notons que les Compagnons (radhia Allâhou anhou) ont résidé dans une terre majoritairement non musulmane, en l'occurrence l’Abyssinie, jusqu’à sept ans après l'émigration du Prophète (sallallâhou alayhi sallam) à Médine, qui était alors le "Dâr oul Islam" (espace de l'Islam)…

     

  • Publié dans ikhtilaf

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    R
    Salam alaykoum<br /> Je reviens sur le dernier poste , notre Frere c est trompé c est pas " qu allah VOUS pardonne " mais la formule de la modestie c est " qu allah NOUS pardonne " allah ou harlem.<br /> Je suis pas d accord avec toi mais tu reste mon frere quoi que tu pense de moi<br /> Qu allah nous donne vérité
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    C
    Salam alaikoum, vous n'avez pas compris les paroles concernent la hijra. Premièrement il est pas permis d'aller vivre en terre de mécréante et il y a de nombreux hadith et de athar à se sujet. Ensuite il est pas permis de vivre en terre de mécréants pour celui qui y est né ou converti si il est persécuté comme cest le cas de nos jours. Et si cette personne vie en terre de mécréants elle doit pouvoir vivre librement sa religion pour les femmes : le voile intégral, le Jilbab ou le niqab. Pour les hommes la barbe (sans le tailler), le Qamiss. Entendre l'appel à la prière Adhan. Et plein d'autres choses concernent notre religion. Et de nos jours les pays de kufr combattent l'islam, insultes les prophètes et leurs compagnons, persécutent les musulmans, contrôle les mosquées et j'en passe... La hijra est obligatoire alors que dire si en plus d'être une terre de creance c'est aussi un pays de polythéiste ?!. Revenez aux paroles des grands savants et ne tirez pas vos propres conclusion. Ensuite le prophète n'a pas envoyé n'importe qui en Abissîni mais des Savants parmi les compagnons. Et il est permis d'envoyer en terre de kufr dès prédicateurs et des étudiants un certains temps pour prêcher la religion mais pas pour y vivre indéfiniment. Ensuite le hadith concernent la hijra entre Medine et la Mecque ne concerne que la Mecque car les Mecque est devenu musulmane et n'est plus persécuté donc libre choix de vivre à Medine ou à la Mecque tant que le musulman ne voit pas le feu (lumière) du mécréant et n'est pas persécuté. Et les hadith sont nombreux très claire. Qu'Allah vous pardonne et vous réforme.
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